Transport international : l’Opep optimiste malgré la baisse du prix de l’or noir

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novembre 2023

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Contre toute attente, malgré les tensions géopolitiques, le cours du pétrole s’est replié ces dernières semaines restant bien éloigné de la barre tant redoutée des 100 dollars le baril.

Alors que le prix du pétrole avait grimpé en octobre et que l’on craignait une escalade en raison des tensions au Moyen-Orient (cf. Transport international : le cours du pétrole s’envole), le cours a baissé, jeudi dernier, à son plus bas niveau depuis cet été, passant même sous la barre des 80 dollars avant de remonter dans la journée. Depuis lundi, le prix a encore légèrement augmenté mais reste loin des 100 dollars que certains analystes pressentaient pour la fin de l’année.

Du côté de la demande, les deux principaux pays consommateurs, la Chine et les Etats-Unis, ont été moins gourmands que prévu, même si Pékin a consommé 13,5 % de plus en octobre que l’an dernier.

Dans son dernier rapport mensuel, l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) affirme que « les fondamentaux du marché pétrolier mondial restent solides malgré des sentiments négatifs exagérés » et l’Arabie saoudite accuse les « spéculateurs de faire baisser les prix ». Reste à voir quelle décision prendra l’Organisation lors de sa prochaine réunion prévue le 26 novembre prochain.

Parallèlement, notons que l'Office of Foreign Assets Control (Office de contrôle des actifs étrangers) américain a pris contact avec une trentaine de transporteurs maritimes de divers pays pour réclamer des informations concernant plus de 100 navires suspectés de transporter du pétrole brut russe à un prix supérieur au plafond autorisé (60 dollars le baril) dans le cadre des sanctions contre la guerre en Ukraine.

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Source(s) : Les Echos |L’Usine nouvelle | Zone bourse

Rédacteur(s) :  C.BEDOUIN