6 février, 2025
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger quittent la CEDEAO

En quittant la CEDEAO, Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso, le Mali et le Niger se privent du Schéma de Libéralisation des Échanges de la CEDEAO (SLEC), qui permettait une circulation des marchandises sans droits de douane entre les États membres. Désormais, les entreprises burkinabè, maliennes et nigériennes risquent de voir leurs exportations vers la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana ou encore le Bénin soumises à des barrières tarifaires et des formalités douanières supplémentaires. De plus, les citoyens de ces pays pourraient rencontrer des restrictions de circulation, notamment en matière de visas et de droit de résidence.

Le retrait de la CEDEAO pourrait avoir des répercussions majeures sur le commerce extérieur du Burkina Faso, du Mali et du Niger, trois pays enclavés qui dépendent fortement des ports des pays côtiers voisins pour leurs importations et exportations.

  • Le Niger utilise principalement le port de Cotonou (Bénin) pour l’importation de produits pétroliers et alimentaires.
  • Le Mali est fortement dépendant du port d’Abidjan (Côte d’Ivoire), mais utilise aussi ceux de Dakar (Sénégal) et de Tema (Ghana).
  • Le Burkina Faso passe par le port de Lomé (Togo) et celui d’Abidjan.

Si ces relations commerciales ne sont pas sécurisées par de nouveaux accords bilatéraux, des blocages ou une augmentation des coûts logistiques pourraient ralentir les échanges et impacter négativement les économies locales.

Malgré leur sortie de la CEDEAO, ces pays restent membres de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), un accord panafricain visant à créer un marché unique sur tout le continent. Cependant, la ZLECAf n’est pas encore pleinement opérationnelle et repose largement sur des mécanismes régionaux comme la CEDEAO. L’impact réel du retrait de ces pays dépendra donc de la manière dont ils négocieront leur intégration dans ce cadre continental.

Par ailleurs, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont formé, en 2024, l’Alliance des États du Sahel (AES), une organisation visant à renforcer leur coopération politique, sécuritaire et économique. L’un des défis majeurs de l’AES sera de mettre en place un cadre commercial commun pour compenser la perte des avantages offerts par la CEDEAO. La création de politiques douanières harmonisées et d’accords commerciaux directs avec les pays côtiers sera essentielle pour assurer la stabilité économique de ces États.

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