Comme nous vous l’annoncions dans une précédente édition, le mouvement social s’est remis en marche dans les ports français. En plus des prochains débrayages de quatre heures prévus entre 10h00 et 16h00 les 14, 18, 20, 24, 26 et 28 février 2025, les syndicats des ports et docks ont laissé entendre qu’un nouvel arrêt total de travail de 48 heures viendrait chambouler les activités portuaires les 26 et 27 février 2025, avec une opération port mort le 27 février.

Les syndicats restent déterminés à faire plier le gouvernement dans leur bataille relative à la réforme des retraites, à la reconnaissance de la pénibilité du travail portuaire et des risques liés à la manipulation d’amiante.  Pour l’heure, les deux parties ne semblent pas prêtes à ouvrir leurs écoutilles pour trouver un terrain d’entente. Par ailleurs, l’instabilité politique de ces derniers mois n’a pas favorisé les échanges.

Si les revendications semblent louables, ces grèves à répétitions ont un impact significatif sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. Outre les congestions, retards et autres surcharges actuels, le risque est de voir à long terme les transporteurs bouder les ports français au profit d’autres ports européens. 

Cependant, des mouvements sociaux ont également émergés en janvier et février, et devraient se poursuivre ces prochains jours, dans plusieurs ports d’Europe du Nord : Stockholm en Suède, Rotterdam aux Pays-Bas et Anvers en Belgique. En cause, le sujet des retraites ainsi que l’automatisation des terminaux portuaires. 

Réseau ACTE International